La répétition dans les ateliers Comptines et jeux de doigts

« Nous chantons quasiment toujours les mêmes chansons, faisons toujours les mêmes jeux de doigts. L’apprentissage prend parfois du temps d’un mois sur l’autre. Puis une fois cette étape passée, c’est le plaisir qui prime. On chante ce qu’on aime, on rechante et on aime encore.

Les parents et les enfants s’applaudissent à chaque fin de chanson. Il y a des moments de joie qui s’expriment sur les visages, dans les applaudissements, la voix plus forte…

Quand on chante en groupe, il se crée une intimité, les voix se “touchent”.

Chanter libère de la dopamine dans le cerveau. C’est un neurotransmetteur, une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones, également appelée le neurotransmetteur du bonheur.

Les visages s’ouvrent, les mamans parlent à la fin de l’atelier. Les enfants s’autorisent à quitter leur base de sécurité. La régularité des séances, des chansons, permet aux adultes de se sentir en sécurité, non jugés dans leur rôle de parents et cela permet à l’enfant de s’ouvrir.

Écoute bienveillante, non jugement sont partie intégrante des séances. Chacun se pose, pose son téléphone, prend du temps pour soi et avec son enfant. Dans un espace contenant, bienveillant, sans porter de jugement sur eux, ces séances participent au soutien à la parentalité. »

Extrait du mémoire “Au-delà du chant, un cordon ombilical sonore. L’apport du chant au sein des familles”. Juin 2018

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